Où Mr Neuville engage...

et marque le premier essai !...

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Alors donc, Mr Bouschet, une page se tourne... et quelle page !.. ce serait plutôt un cahier... et quel cahier !.. plutôt un livre ! D’ailleurs maintenant que vous avez le temps vous devriez l’écrire : “Ma vie au Castelet”. Quel beau titre !...

Trêve de plaisanteries, vous voilà donc à la veille d’un temps nouveau. Comme chacun, je vous souhaite une bonne et longue retraite qui, je sais, sera active et pleine.

Collaborateur depuis 18 ans, vous m’avez toujours montré une fidélité à la structure et surtout à un certain sens de l’approche de la prise en charge.

Vous avez connu l’évolution de l’Institution depuis son début ou presque, vous en avez suivi tous les méandres, toutes les difficultés. Votre connaissance des situations vécues au fil des ans a fait de vous une mémoire institutionnelle vivante sur laquelle il était pratique de s’appuyer.

Très sincèrement, je pense que ce sont vos qualités d’homme qui nous ont d’abord aidé dans l’évolution institutionnelle.

En effet, plus que tous les discours et toutes les formations que vous avez pu faire, vos qualités de cœur et le respect que vous avez toujours eu vis-à-vis du personnel et des résidents ont servi de repère dans l’évolution souvent chaotique du Castelet.

Parfois bougon, parfois marginal, souvent enthousiaste, beaucoup participatif, vous avez été pour moi, un collaborateur qui a compté et, même si je ne le faisais pas toujours voir, je savais que je pouvais m’appuyer sur vous.

Je ne veux pas terminer sans vous exprimer de tout cœur tous mes remerciements pour cette longue collaboration.

Je vais lever mon verre tout à l’heure à votre santé, à votre retraite et je me ferai l’interprète de tout le monde pour vous dire non pas « Au revoir » mais «À bientôt ». Car, il va s’en dire que la porte du Castelet vous est et vous sera toujours ouverte, et que sûrement nous aurons à vous solliciter quelquefois… Eu égard à votre réel talent de dessinateur, je n’hésiterai pas à vous interpeller à ce niveau.

Voilà, j’en arrête là, n’étant pas très doué de nature pour ce genre d’exercice.

J’ai écrit ce petit mot d’un seul trait. Il a l’accent du cœur soyez en sûr.

Que votre retraite vous soit douce et heureuse et comme je l’ai dit tout à l’heure : « À bientôt ! »